Il est difficile de croire que tu n’es plus là, près de nous avec ta verve, ta bonne humeur, ton rire, ta disponibilité, toutes ces qualités qui te rendaient si attachante à beaucoup.
Le jour de tes funérailles dans l’Église Saint-Jacques, ils étaient près de cinq cents ceux qui avaient tenu à te rendre un dernier hommage.
Ils ne faisaient pas de la figuration, ils avaient voulu dire un dernier au revoir à celle qu’ils considéraient comme leur amie, celle à qui on pouvait tout confier et à qui l’on pouvait demander conseil.
Ton départ nous a tous surpris, encore que les dernières nouvelles sur sa santé n’étaient pas fameuses.
Tout avait commencé aux Journées de la survivance, à Amiens, en mars 2002. L'après-midi, tu n’avais pas pu assurer les expériences médiumniques, tant tu étais fatiguée de ta matinée.
Déjà, depuis des mois, je te conseillais de freiner un peu tes activités, mais il y avait tant à faire, tant de demandes à satisfaire.
Quelques semaines plus tard à la suite d’examens approfondis, il se révélait que le cancer avait atteint la vésicule biliaire, le foie et le pancréas. Une opération de 12 heures devait te redonner espoir.
Et pendant plusieurs mois, on a cru, avec toi, que tu allais surmonter le mal.
À Lyon, un an plus tard, tu apparus marquée par la maladie, mais pour rien au monde, tu n’aurais voulu manquer cette rencontre. Tu officias normalement, mais il t a fallu huit jours pour t’en remettre.
Quand tu m'en fit la confidence, j 'ai commençais à craindre le pire.
Une nouvelle opération de 3 heures, que tu garderas secrète, confirmas quelques métastases.
Tu ne te plaignais jamais, mais avouais tout de même que tout cela était très douloureux, avec une grande dignité.
Tu affrontais avec courage et faisais encore des projets.
Jusqu’au dernier moment ta médiumnité fonctionna. Une nouvelle opération confirma que le combat était perdu.
Et tout alla ensuite très vite.
Le 14 août à 16 heures, Mon amie, Maman ! Françoise Flamant tu nous quittais....
Oh ! nous ne sommes pas inquiets sur son présent. Il n’était pas difficile d’imaginer que ses derniers moments ont été accompagnés par ses proches dans l’Au-delà, son papa et Mamie Laurette, et sans doute bien d’autres.
N’ayant vécu que pour donner de l’amour aux autres ici-bas, tu n'as pu trouver qu' un destin de douceur là-haut ».
Qui pourrait en être étonné?
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